Pour la caporale Jessica MacLean, la GRC a été une bouée de sauvetage, tant du point de vue personnel que professionnel

C.-B., Le Groupe fédéral des crimes graves et du crime organisé

2023-05-31 14:34 HAP

Photo de la caporale Jessica MacLean près d’appareils d’entraînement physique

La caporale Jessica MacLean est assise au sol, les jambes croisées, devant un groupe de personnes. D’une voix douce, elle encourage les participants à prendre conscience de leur respiration. Elle leur rappelle gentiment qu’il s’agit d’une séance d’entraînement et qu’il est important de prêter attention à ce que le corps tente de dire, pendant toute la séance.

Chaque jeudi, la caporale MacLean offre à des policiers et à des employés civils une séance de yoga d’une heure au quartier général de la GRC en Colombie Britannique, à Surrey. Elle le fait sans être rémunérée pour ses compétences ou son temps. Sa seule véritable récompense est le bien-être de ses collègues, et c’est tout ce qui compte pour elle.

Jess, comme on l’appelle, a commencé à suivre une formation d’instructeur de yoga comme une façon de faire une activité spécialement pour elle-même, après que sa famille s’est retrouvée aux prises avec une expérience traumatisante et difficile. « C’était une période très difficile pour notre famille. J’ai eu envie de faire du yoga, juste pour moi », explique la caporale MacLean. « J’ai pensé que ce serait bon pour notre famille. Je pouvais le faire à la maison et partager ma passion avec ma famille », ajoute-t-elle.

Alors que la caporale MacLean terminait sa formation, son instructeur de yoga lui a dit qu’elle ferait une excellente instructrice. « Elle m’a encouragée à y songer, pas seulement pour moi, mais également pour les autres : et c’est ça qui m’a incitée à foncer », explique la caporale MacLean. En outre, elle s’est jointe au comité de mieux-être à Green Timbers, où se trouve le quartier général de la GRC en Colombie Britannique. « J’ai également pensé que je pouvais donner des cours de yoga ici, à mes collègues. »

Bon nombre des nouveaux participants aux cours de yoga qu’elle donne à l’extérieur du quartier général de la GRC en Colombie Britannique ne savent pas qu’elle est policière et qu’elle travaille à la Police fédérale : un groupe complexe qui réalise des enquêtes nationales et internationales de haut niveau. « Lorsque les médias ont commencé à diffuser des renseignements sur les pensionnats indiens, on me posait beaucoup de questions. Le yoga m’a appris à écouter avec un esprit ouvert, parce que c’est ce qu’il faut faire lors d’une séance de yoga », explique-t-elle.

À titre de policière et d’instructrice de yoga, elle a l’occasion d’avoir des conversations diversifiées avec ses clients. « Il est facile de critiquer une grande organisation, et les médias peuvent adopter une attitude très négative à notre égard, mais dans l’ensemble, je crois que les gens comprennent les besoins relatifs aux services de police. Ils voient que j’ai beaucoup de compassion et que je me soucie des gens. »

Photo de la caporale Jessica MacLean en uniforme de la GRC

Elle affirme que le yoga a été un véritable « cadeau » pour son bien-être et que l’expérience a également amélioré son approche à l’égard de son travail. À titre de dirigeante du Groupe du mieux-être de la Police fédérale, GRC en Colombie Britannique, elle et son équipe adoptent une approche innovante et responsable quant au mieux-être de leurs collègues. Les recherches montrent que les policiers et les employés civils travaillant dans un milieu policier sont parfois touchés par des blessures de stress opérationnel.

Et c’est là que la caporale MacLean et son équipe peuvent fournir un soutien. Ils facilitent l’accès aux nombreux éléments qui contribuent à trouver un équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle qui est gérable, gratifiant et intéressant. Le Groupe du mieux-être adopte une approche globale pour veiller à ce que les employés reçoivent un soutien psychologique, émotif et physique au travail.

Elle a été policière de première ligne aux détachements de la GRC de White Rock et de Surrey, Produits de la criminalité, et a travaillé au sein du Groupe d’intervention communautaire à un projet à Newton qui a aidé des personnes logées à l’extérieur qui étaient toxicomanes ou qui se prostituaient. « Nous avons aidé une femme à mettre fin à son itinérance, et aujourd’hui, elle est conseillère en toxicomanie et en alcoolisme. » Au moyen d’un appel téléphonique annuel, la femme demeure en contact avec la caporale MacLean et l’équipe qui l’a aidée à surmonter les difficultés auxquelles elle était confrontée.

Mère de quatre enfants, le plus jeune fréquentant l’école primaire et le plus vieux l’université, la façon dont la caporale MacLean gère son emploi du temps ne lui échappe pas. Elle dit qu’elle a toujours reçu un grand soutien de son conjoint, de sa famille et de sa belle-famille. Elle a également toujours été bien appuyée par la GRC grâce au soutien fourni aux employés.

La caporale MacLean est membre de la GRC depuis près de 20 ans. Son conjoint est également membre de la GRC, et son père, son ex-conjoint et son frère ont également été membres. « Mon fils plaisante souvent en disant que la police, c’est une affaire de famille. »

Et la caporale MacLean ne voudrait pas qu’il en soit autrement.

Publié par :
Relations avec les médias, GRC en Colombie Britannique
778-290-2929

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