Mes raisons – Être Autochtone et membre de la GRC

Ridge Meadows

2023-06-21 08:19 HAP

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Par la gendarme Tisha Parsons

Je suis Ojibwée, et ma famille est originaire de Thunder Bay, en Ontario.

En tant qu’Autochtone et membre de la GRC, j’ai eu très peu d’expérience personnelle de racisme dans le cadre de mon travail. Je me souviens d’être intervenue dans le cadre d’une demande de service pour maintien de la paix, lorsqu’un homme autochtone m’a abordée en me disant qu’il n’aimait pas la police. Je n’ai pas reculé devant cette remarque et j’ai cherché à savoir pourquoi il avait cette opinion. Il m’a répondu « parce que je suis Autochtone », et je lui ai aussitôt relancé « moi aussi », mais il ne me croyait pas. Je lui ai montré mon Certificat de statut d’Indien, et son attitude à mon égard a immédiatement changé. Il a commencé à me poser des questions sur les raisons qui m'avaient poussée à devenir policière. Je n’ai jamais été gênée de raconter mon histoire ni de parler de « mes raisons ».

la Gendarme Tisha Parsons : je suis convaincue que mon travail au Détachement de la GRC de Ridge Meadows contribuera à améliorer, à renforcer et à resserrer les liens entre la GRC et les communautés locales des Premières Nations desservies.

Depuis mon arrivée à la GRC, j’ai eu de nombreuses expériences agréables dans le cadre de mes fonctions. J’ai également été en mesure de nouer des liens avec un grand nombre d’Autochtones qui, selon moi, n’auraient peut-être pas fait confiance à d’autres policiers pour dénoncer des événements traumatisants, comme des agressions ou des agressions sexuelles, compte tenu de mes propres antécédents et mes expériences vécues en tant qu’Autochtone.

Je viens d’une famille ayant des antécédents de traumatismes couramment associés aux Autochtones, et cette expérience de vie m’a permis de développer l’empathie et la compassion requises pour comprendre une personne qui pourrait avoir peur de signaler un incident à la police. Je crois avoir une approche adaptée aux traumatismes et je peux comprendre bon nombre de situations difficiles vécues par des personnes autochtones.

Après seulement quatre ans de service, j’en suis encore au début de ma carrière. J’espère faire carrière au sein des Services de police autochtones. Je reconnais que les mesures à l’appui de la réconciliation sont à long terme, et je me réjouis à l’idée d’une plus grande représentation autochtone au sein de la GRC. Je crois que les changements doivent provenir de l’intérieur, et je suis convaincue que mon travail au Détachement de la GRC de Ridge Meadows contribuera à améliorer, à renforcer et à resserrer les liens entre la GRC et les communautés locales des Premières Nations desservies.

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Sergente Julie Klaussner
Agente des relations avec les médias
Détachement de la GRC Ridge Meadows
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Courriel : julie.klaussner@rcmp-grc.gc.ca

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